Le rôle de la charge perceptuelle dans le traitement de distracteurs visuels : le visage humain est-il vraiment particulier ?

Par Pascal Hains, Jacques Baillargeon
Français

Résumé

Lavie (1995) a démontré que lors de l’exécution d’une tâche attentionnelle, c’est le niveau de charge perceptuelle qui détermine s’il est possible ou non d’ignorer un distracteur. Lavie, Ro et Russell (2003) ont rapporté la seule exception connue à la théorie de la charge perceptuelle en démontrant l’impossibilité d’ignorer un visage humain utilisé comme distracteur et cela, même en présence d’une charge perceptuelle importante. La présente étude vise d’abord à répliquer les résultats de Lavie et al. (2003) à l’aide de visages humains différents des leurs. Dans une deuxième expérience, nous avons voulu vérifier si l’utilisation d’objets distracteurs autres que des visages, mais correspondant comme ces derniers à des exemplaires uniques (p. ex., Tour Eiffel) permettrait d’identifier une nouvelle classe d’exception à la théorie de Lavie. Nos résultats confirment une fois de plus que le visage humain est la seule exception connue à la théorie de la charge perceptuelle.

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