How does moving along to music influence its later recognition?

Par Mathieu Peckel, Emmanuel Bigand
Français

Comment bouger sur la musique influence sa reconnaissance ultérieure ?

Cette étude visait à déterminer si bouger sur la musique améliore sa reconnaissance ultérieure. Selon la notion d’affordance musicale, les participants devraient être capables de bouger sur la musique sans aucune connaissance préalable de celle-ci. De plus, la littérature sur la cognition musicale incarnée et les affordances musicales suggèrent que la perception de la musique est étroitement liée aux schémas moteurs qui lui sont associés. Ainsi, lors de l’écoute d’une chanson, les patterns moteurs qui lui sont associés devraient être activés et servir d’indice mnésique. Les participants devaient bouger sur la musique (Danse), faire semblant de jouer un « Air Instrument » (Mime) ou simplement écouter les extraits musicaux (Écoute). Les analyses ont montré que les participants dans la condition Écoute ont obtenu de meilleurs résultats que les participants dans les conditions Danse et Mime. Les performances dans ces deux dernières conditions ne différaient pas. Nos résultats suggèrent que ces participants ont été capables de bouger sur la musique mais n’ont pas créé de représentation multimodale de la phase d’apprentissage. Nous soutenons que ces participants ont traité la musique de manière plus superficielle et perceptuelle que les participants dans la condition Écoute. Nos résultats sont interprétés en termes d’implication motrice dans la tâche ainsi qu’en termes de profondeur de traitement associée à l’expression d’affordances musicales.

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